Le meilleur des cadeaux de Noël pour Armella : la guérison et un avenir lumineux
Caessah, la mère d'Armella, est femme au foyer et mère de quatre enfants dont elle est très fière. Ses aînés vivent avec leur grand-père à la campagne, tandis que ses plus jeunes habitent avec elle et son mari dans une ville portuaire de Madagascar. Le jour de la naissance d'Armella était un jour de fête, mais il a été terni par une excroissance derrière son oreille, devenue une source d'inquiétude.
« Je me souviens quand Caessah a eu des contractions et a été emmenée à l'hôpital », raconte leur voisine Pauline. « À sa naissance, Armella avait cette boule près de l'oreille qui inquiétait beaucoup ses parents. »
Le médecin a assuré à ses parents que cette masse pouvait être traitée par chirurgie, mais sans accès à des soins chirurgicaux sûrs et abordables, ils s'inquiétaient pour le bien-être de leur fille.
« Elle risque d’être rejetée par sa famille et par la communauté », craignait Caessah.
Le coût de la guérison
À mesure qu'Armella grandissait, la masse derrière son oreille prenait du volume, et les craintes de ses parents s’accentuaient. Désespérés de trouver des solutions, mais incapables de payer un médecin, ils se sont tournés vers l'église pour obtenir de l'aide. Judicael, le pasteur de leur église, est un ancien membre d'équipage national de Mercy Ships, et il a travaillé dans le département pont lors de la dernière mission de l'ONG à Madagascar. Grâce à son aide, Armella, alors âgée de 6 mois, a finalement pu être examinée par un médecin.
« Il a dit qu'elle ne pouvait pas être opérée sans passer un scanner », se souvient Judicael.
Les scanners n'étaient disponibles qu'à Antananarivo, la capitale de Madagascar, et la famille d'Armella n'avait pas les moyens de les financer. Ils ont partagé des photos d'Armella sur les réseaux sociaux, espérant que quelqu'un propose de financer le scanner et l'opération.
« Mais beaucoup d'autres personnes avaient des problèmes similaires, alors la plupart des gens ne s'en sont même pas souciés », se souvient Judicael.
Deux ans plus tard, la masse avait encore grossi et était devenue trop lourde à supporter pour la petite fille.
« Sa grosseur tirait sur son oreille gauche et la déformait », explique la Dre Manjit Dhillon, chirurgienne bénévole écossaise. « Elle était assez lourde, donc elle penchait la tête vers la gauche et, avec le temps, elle avait de plus en plus de mal à garder la tête droite à cause du poids. »
Caessah a également ajouté : « Quand les gens la rencontraient, ils la dévisageaient. Les enfants aussi... et ils aimaient toucher cette masse. »
Une chirurgie à bord d'un navire-hôpital pour un avenir prometteur
L'arrivée de l'Africa Mercy à Madagascar a fait naître l'espoir dans la famille d'Armella. Aujourd'hui, à l'âge de 2 ans, ses parents ont remarqué sa réelle envie d'apprendre et ils prévoient de l'inscrire à l'école avec son grand frère après son opération sur le navire-hôpital.
« Elle veut y aller comme son frère », explique sa mère. « Quand il s'entraîne à compter et prononce certains mots, elle les répète aussi. »
Armella dormait dans les bras de sa mère lorsqu'elles sont arrivées à leur première consultation avec les infirmiers bénévoles de Mercy Ships. Caessah espérait qu'à son réveil, Armella n'aurait plus cette masse derrière l'oreille.
« Je crois que les médecins sont les instruments de l’amour de Jésus », a-t-elle déclaré avant de monter la passerelle de l'Africa Mercy.
Un océan d’espoir
La Dre Manjit était la chirurgienne cheffe de l'opération d'Armella.
« Lorsque nous avons retiré la tumeur, elle pesait 280 grammes, soit environ le poids d'un gros pamplemousse », explique-t-il. « Cela représente plus d'un quart de kilogramme pour une enfant de 2 ans, ce qui est un poids considérable à porter. »
Justin, le père d'Armella, entrevoit déjà la transformation de l’avenir de sa fille après l’opération.
« Elle aurait été victime d'intimidation et de moqueries de la part des autres enfants. Elle aurait eu des difficultés à l'école si elle n'avait pas été opérée », souligne-t-il, pensif.
Caessah se sent désormais libérée du poids de cette tumeur.
« Mercy Ships est une bénédiction, une véritable lumière. Ils m’ont sauvée, moi et mes enfants », confie-t-elle. « Quand Armella était malade, je ressentais ce qu'elle ressentait. Maintenant qu’elle est guérie, je suis guérie aussi. »
Elle estime que l'arrivée de l'Africa Mercy était une réponse à ses prières : libérer Armella du fardeau qu'elle portait depuis deux ans.
« Elle aura une belle vie! » s’exclame Caessah.
Laura Scott, bénévole américaine, cheffe d'équipe de l'unité de soins post-anesthésiques (PACU), a été témoin du parcours d'Armella. Ses espoirs et ceux d’autres enfants comme elle se sont concrétisés.
« Mon souhait pour Armella, comme pour tous mes petits-enfants et tous les enfants... où qu'ils vivent... est qu'ils réalisent leur potentiel et qu'ils changent le monde », déclare-t-elle.
« Être témoin de leur courage de venir ici... cela me fait réaliser qu'il y a toujours de l'espoir dans la vie », confie Diane, une étudiante infirmière malgache en stage avec Mercy Ships.
« Je te remercie sincèrement, Dieu. C'est toi qui as libéré mon enfant de son fardeau », a-t-elle témoigné en larmes. « Je n'ai pas beaucoup d'argent ni de richesses à t'offrir, mais aujourd'hui, mon cœur te remercie sincèrement », partage Caessah à son église en message de remerciement.
Pour Noël, allez vous rejoindre cette vague de générosité? Votre don, quel qu'en soit le montant, nous rapproche de notre objectif : offrir à des enfants comme Armella les soins qu'ils méritent.
