L’histoire de Marsha Tanner

Après avoir pris sa retraite d’infirmière à plein temps en 2018, Marsha Tanner a décidé de revenir en tant qu’infirmière de secours occasionnelle. On peut dire qu’elle ne s’attendait pas à travailler aussi souvent qu’elle le fait actuellement. Une pandémie mondiale change beaucoup les choses.

Résidente de Petite Riviere, en Nouvelle-Écosse, elle travaille plusieurs heures par semaine à la clinique de dépistage de la COVID-19 à l’hôpital régional de South Shore, à Bridgewater. Son rôle à la clinique consiste à évaluer les patients symptomatiques, à effectuer des tests de dépistage pour analyse et à les éduquer sur les vérités (et les mythes) du virus.

« Il y a beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux, ce qui augmente l’anxiété du public. Nous faisons de notre mieux pour aider à soulager une partie de cette anxiété et de cette peur en nous en tenant aux faits que nous connaissons », note-t-elle.

« Il y a beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux, ce qui augmente l’anxiété du public. Nous faisons de notre mieux pour aider à soulager une partie de cette anxiété et de cette peur en nous en tenant aux faits que nous connaissons », note-t-elle.

Après avoir effectué trois missions avec Mercy Ships à Madagascar (2016), au Cameroun (2017) et en Guinée (2018), Marsha n’est pas étrangère à la prise en charge de patients qui se sentent craintifs et anxieux par rapport à leur situation personnelle. C’est le statu quo pour de nombreuses personnes en Afrique subsaharienne qui viennent à Mercy Ships en quête d’espoir et de guérison. Il s’avère que son service chez Mercy Ships l’a bien préparée à la situation actuelle de la COVID-19.

« Cela m’a donné la capacité d’être compréhensive, patiente et d’accepter leurs propres peurs. Cela nous permet de regarder au fond de nous-mêmes pour répondre à nos propres craintes et anxiétés, surtout lorsque nous travaillons dans une situation de crise comme une pandémie avec des ressources limitées ; ce qui n’est pas nouveau pour les pays les plus pauvres du monde. »

« Cela m’a donné la capacité d’être compréhensive, patiente et d’accepter leurs propres peurs. Cela nous permet de regarder au fond de nous-mêmes pour répondre à nos propres craintes et anxiétés, surtout lorsque nous travaillons dans une situation de crise comme une pandémie avec des ressources limitées ; ce qui n’est pas nouveau pour les pays les plus pauvres du monde. »

Cependant, apaiser les craintes des patients n’est pas le seul parallèle entre cette saison et son séjour à bord de l’Africa Mercy.

« Ce qui m’a encouragée pendant cette crise, c’est la camaraderie et la collaboration des personnes qui travaillent en première ligne pour se soutenir mutuellement. J’ai découvert que c’était une pratique courante lors de mon service quotidien à bord de l’Africa Mercy. »

Mercy Ships Canada apprécie profondément le service courageux de travailleurs de la santé comme Marsha et reconnaît la grande différence qu’elle fait sur la ligne de front de la lutte contre la COVID-19.

Rédigé par : Mark Kitzman

Petite Riviere, Nouvelle-Écosse