Une sabbatique pour faire du bénévolat
Témoin d’un changement
Il y a plus de 10 ans, une amie de Stephanie est montée à bord de l’Africa Mercy et voyant l’impact sur sa vie elle s’est dit qu’un jour, ce serait son tour. Dix ans plus tard, Steph a décidé de prendre une année sabbatique de son poste d’enseignante pour expérimenter quelque chose de différent. Alors qu’elle cherche à trouver ce qui serait le mieux pour elle, elle repense à Mercy Ships. Elle applique pour un poste externe au domaine de l’éducation, mais est rapidement remarquée pour ses habiletés professionnelles. On lui suggère le poste d’enseignante en éducation physique et technologie. Malgré qu’elle souhaitait vivre autre chose, son désir de servir et de répondre aux besoins prend le dessus et elle accepte de combler le poste demandé.
Les deux pieds dedans
Maintenant à bord de l’Africa Mercy, Steph réalise qu’elle n’a pas besoin d’un nouveau domaine pour vivre un défi. Le simple fait d’exercer son métier sur un navire-hôpital apporte son lot d’opportunités uniques. L’académie à bord de l’Africa Mercy accueille une vingtaine d’étudiants de partout dans le monde. Elle apprécie la facilité de créer des liens avec eux, la possibilité de les côtoyer au quotidien à l’extérieur des heures de classe et même de pouvoir découvrir, à même son lieu de travail, le fonctionnement d’une salle d’opération avec sa classe. En tant qu’enseignante, elle réalise l’importance de développer flexibilité et créativité. Flexibilité puisque les circonstances de la pandémie apportent des défis supplémentaires à bord qui exigent de modifier parfois à la dernière minute les plans pour respecter les consignes sanitaires, et créativité, pour faire découvrir la matière avec un regard nouveau et attirant pour les étudiants.
Elle dit d’ailleurs que « ce n’est pas parce que c’est une matière que j’enseigne régulièrement que je ne peux pas me renouveler dans ma façon de l’apporter aux étudiants. »
Alors qu’elle croyait avoir développé sa flexibilité dans son travail à la maison en pleine pandémie, elle confirme que son expérience à bord lui a permis de la mettre au défi encore plus à ce niveau et de développer une agilité face aux changements.
Faire du bénévolat : un changement intérieur
Au-delà des nouveaux apprentissages professionnels, elle voit aussi à quel point elle s’est rapidement adaptée à la vie communautaire jusqu’à même redouter son retour à la maison, sachant que ça lui manquera. Un des moyens de s’impliquer dans sa communauté à bord est de joindre le groupe musical qui anime les temps de louanges. Là aussi, c’est une expérience enrichissante alors qu’elle partage à la fois un répertoire familier et apprend de nouvelles chansons avec ses collègues bénévoles internationaux. Steph a trouvé sa place au sein de cette communauté qui non seulement marque sa vie alors que la sienne marquera celles de sa communauté à bord.
Distanciation bienveillante
La pandémie exige à tous les membres de l’équipage de s’adapter pour offrir un environnement sécuritaire aux patients. C’est pourquoi, certains membres de l’équipage non-médical, dont le personnel enseignant, ne peuvent pas visiter les patients lors de leur séjour hospitalier. Toutefois, c’est du haut du pont numéro 7 que Steph et ses collègues s’assurent de les saluer pour célébrer la chirurgie transformatrice reçue et signifier que tout l’équipage est dédié à leur guérison en offrant un lieu sécuritaire et bienveillant. Steph mentionne que : « c’est parfois difficile de ne pas pouvoir rencontrer les patients, mais je me rappelle que tout ce que nous faisons à bord joue un rôle majeur pour permettre aux patients d’obtenir ces soins. »
Vous voulez faire du bénévolat ? Informez-vous pour découvrir les opportunités d’enseigner à bord d’un de nos navires. Voir les postes disponibles en éducation