L’effet boule de neige du bénévolat

Les coulisses du soutien de nos bénévoles

Lorsqu’une personne choisit de servir avec Mercy Ships, c’est toute une communauté qui est touchée par cette décision. Quand des dizaines de Canadiennes et Canadiens montent sur nos navires pour des mandats de quelques semaines, quelques mois, voire quelques années, l’un des facteurs clés de leur épanouissement dans leur rôle à bord est la présence d’un réseau de soutien. Que ce soit leur famille, leurs amis, des membres de leur église ou des collègues de travail, ce soutien les porte dans leur engagement envers Mercy Ships. Les membres de ce réseau deviennent ainsi partie intégrante de la mission de l’ONG qui est d’apporter espoir et guérison : ils permettent en effet à tous ces bénévoles de persévérer dans leur implication et de partager les histoires inspirantes vécues dans leur aventure humanitaire.

Les membres de ce réseau deviennent ainsi partie intégrante de la mission de l’ONG qui est d’apporter espoir et guérison : ils permettent en effet à tous ces bénévoles de persévérer dans leur implication et de partager les histoires inspirantes vécues dans leur aventure humanitaire.

Dans cet esprit de soutien, trois familles de bénévoles à bord du Global Mercy témoignent :

Danita

Greg (droite) et Wendy Gilbert (milieu) de l’Ontario, parents de Danita (gauche), infirmière bénévole de formation ayant servi comme responsable de la qualité de l’hôpital.

Law

Trevor Law (droite) de l’Alberta, père de Macy (gauche), ancienne membre du personnel de la cafétéria.

Riley

Olivia Chow (droite) de Colombie-Britannique, sœur de Riley (gauche), rédacteur bénévole au service communication du navire.

Pourquoi soutenez-vous leur implication bénévole chez Mercy Ships ?

Les GILBERTS : Lorsque notre fille est partie en 2015, nous avions le sentiment qu’elle allait trouver sa place. Nous nous réjouissons aujourd’hui de la voir vivre sa passion. Nous n’étions pas surpris qu’elle souhaite mettre sa profession au service de personnes en grand besoin, elle a toujours été sensible au sort des personnes défavorisées ou marginalisées. Cela fait partie de sa personnalité, c’était écrit en quelque sorte.

TREVOR :  À priori, j’avais confiance en Mercy Ships puisque plusieurs membres de la famille y ont servi. C’est un environnement sûr pour une première expérience d’aide humanitaire, et cet argument est essentiel en tant que parent. Je voulais encourager ma fille à vivre une expérience différente pour découvrir le monde. Nous vivons en banlieue et c’est une chance de pouvoir en sortir pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.

OLIVIA : Notre famille ayant découvert Mercy Ships il y a près de 20 ans, cela semblait couler de source qu’un jour quelqu’un s’y impliquerait. Même notre médecin de famille est déjà parti sur les navires-hôpitaux. Mon frère se démarque par son esprit d’aventure et il ose se lancer lorsqu’il est convaincu, je ne pouvais que le soutenir dans son choix !

Avec la distance qui vous sépare, comment entretenez-vous le lien ?

Les GILBERTS : Quand notre fille avait le temps, elle nous appelait en vidéo et nous partagions les nouvelles de notre famille nombreuse. Danita a 14 neveux et nièces et plusieurs frères et sœurs avec lesquels elle aime garder un bon contact. Nous lui envoyions des lettres parce que c’est agréable pour elle de recevoir du courrier et de prendre le temps d’écrire. Nous lui postions aussi des petits paquets. Nous partagions également ses nouvelles avec notre église puisque c’était important pour Danita de savoir que son église est derrière elle et prie pour elle.

TREVOR :  Nous avons eu un appel vidéo tous les dimanches en famille, et aussi une conversation téléphonique une fois par semaine. J’ai pris le temps de discuter avec Macy pour l’encourager dans ses apprentissages car il y a beaucoup de choses à intégrer dans cette première expérience.

OLIVIA : Nous avons un groupe de discussion familial en ligne et j’ai l’impression d’avoir des nouvelles de Riley presque tous les jours. Malgré la distance, il y a un sentiment de proximité. Mon frère est doué pour raconter les histoires – c’est son métier – et partager les détails de sa vie à bord.

Que voyez-vous de bénéfique pour eux dans cette démarche ?

Les GILBERTS : Danita vit pleinement sa vocation et nous nous réjouissons avec elle. Son travail à bord lui a permis de vivre au sein d’une communauté bienveillante, sans hiérarchie professionnelle marquée et très enrichissante humainement et spirituellement. On ne peut qu’être heureux pour elle.

TREVOR : C’était la première fois que Macy partait seule à l’étranger. Je constate qu’elle a appris à se connaître, qu’elle a osé sortir de sa zone de confort et qu’elle a tissé des liens avec des gens issus du monde entier. Ces amitiés pourront lui rester toute la vie durant.

OLIVIA : Une des raisons de Riley d’aller servir avec Mercy Ships était de répondre à son besoin de plonger dans l’expérience multiculturelle de la vie à bord. Il semble inspiré par toute cette communauté dynamique qui œuvre ensemble pour la mission de Mercy Ships.

Qu'est-ce qui a été difficile pour vous, en tant que personne de soutien ?

Les GILBERTS : Lorsque Danita voyage vers le navire et que nous n’avons pas de nouvelles pendant deux jours, c’est difficile en tant que parents. Mais la confiance est là et nous prions pour elle. Avec le temps et toutes les amitiés qu’elle a développées, elle voyage plus souvent avec d’autres collègues bénévoles et nous sommes contents pour elle.

TREVOR : C’était la première fois que Macy partait seule à l’étranger. Je constate qu’elle a appris à se connaître, qu’elle a osé sortir de sa zone de confort et qu’elle a tissé des liens avec des gens issus du monde entier. Ces amitiés pourront lui rester toute la vie durant. Global Mercy when it was not yet on a mission with patients. Initially, she was disappointed that she couldn’t interact with patients, but I encouraged Macy by telling her that sometimes you don’t serve the way you want to, but you serve the way it’s needed. Whether there are patients on board or not, all volunteers are involved in helping to achieve the larger mission of Mercy Ships.

OLIVIA : Même si Riley arrive à bien partager ce qu’il vit à bord avec notre famille, nous ne nous sommes pas vus pendant près d’une année complète et la communication à distance ne peut pas complètement remplacer une discussion en personne.

Vous avez eu la chance de rendre visite au membre de votre famille à bord ; quelle a été votre réaction en voyant la mission de Mercy Ships en action ?

Les GILBERTS :: Cela nous a donné une tout autre perspective ! Nous entendons parler de Mercy Ships depuis 2015, mais monter à bord, voir l’ampleur des installations et rencontrer une communauté de bénévoles qui s’apprécient véritablement a été une expérience inoubliable. Nous avons été accueillis à bras ouverts. La culture et les valeurs à bord prônent le traitement des gens sans distinction de couleur de peau, de langue, de croyances, de nationalité, ou de religion. Et c’est si inspirant. Nous prenons cette expérience comme un rappel de l’importance de prendre soin de ceux et celles, marginalisés ou pas, autour de nous au Canada. Si nous pouvions offrir ce niveau de bienveillance à nos propres communautés, ce serait merveilleux.

OLIVIA : Après avoir entendu toutes les histoires de mon frère, voir la réalité des lieux et des gens était un vrai plaisir. Visiter le navire m’a fait comprendre plus en profondeur la mission. Au-delà de l’aspect chirurgical, c’est la formation médicale des professionnels de santé locaux qui a retenu mon attention. À bord, j’ai trouvé facile d’adhérer à la mission. Peu importe les croyances avec lesquelles on arrive, on peut avoir envie de contribuer. Lors d’une réunion d’équipe de mon frère, j’ai été témoin d’un moment de prière et j’ai trouvé que la façon de prier les uns pour les autres procurait une bienveillance mutuelle. Lorsqu’on prend le temps de dire tout haut ce que l’on souhaite de beau et de bon pour l’autre, c’est vraiment bénéfique, c’est un principe simple qui pourrait être plus répandu.

Un véritable effet boule de neige

Faire du bénévolat et porter une cause comme Mercy Ships provoque souvent un effet boule de neige. La communauté d’un proche qui s’engage sur la voie du bénévolat humanitaire est sensibilisée. Elle est invitée aux premières loges pour découvrir la réalité du terrain, avec tous les défis et les joies qui en découlent.

Dans les coulisses du bénévolat, il y a toujours une foule de personnes qui s’engagent auprès des bénévoles en les accompagnant de leur premier jour à bord du navire jusqu’au jour du retour à la maison. La joie d’entendre de près les histoires vécues est source d’inspiration : de l’histoire d’un patient dont la vie a été transformée, au dévouement des bénévoles en passant par le soutien inconditionnel à ceux et celles qui se dévouent à la mission de Mercy Ships. Une cause qui va bien au-delà de la guérison physique, permet aux familles et aux communautés de retrouver la dignité, et de vivre pleinement, sans être défini par une condition médicale.

danita

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